Ô mon mètre je dois te laisser
Tu m’as vu me dresser sur mes pieds
Chancelants, puis trouver l’équilibre
Maintenant que je marche en grands cercles
Je ressens un besoin de grand air
Je suis las de mes lentes arabesques
Que je trace autour de chez toi
Regarde-moi ! Vois comme mes ailes sont larges
Quand je peux les étendre. Je vais les tremper
Dans le bleu. Et enfin je pourrais estamper
Le tableau de ma liberté, dans mon sillage